« Les émotions doivent rester au pas de la porte », « Il y a des émotions positives et d’autres négatives », « Gère un peu tes émotions ! », « Montrer ses émotions, c’est être faible, soit fort ! », « Les émotions n’ont rien à faire au travail », …
Je pourrais continuer la longue liste des informations, positionnements et idées reçues qui circulent autour de ce sujet tant dans le domaine personnel que professionnel.
« Une métaanalyse rassemblant plus de 40 études scientifiques révèle qu’environ 10 % de la réussite professionnelle d’une personne serait directement attribuable à ses compétences émotionnelles et que pour certains emplois où le facteur humain joue un rôle important – par exemple, les travailleurs sociaux, les managers, les vendeurs –, avoir de bonnes compétences émotionnelles pourrait se révéler aussi utile que d’avoir un quotient intellectuel élevé. »
Dans la sphère privée (couple, famille, relation parents-enfants, amis, relations sociales) nous pouvons là aussi constater au combien nos émotions vont pleinement impacter notre vécu et nos actions.
Tel qu’indiqué dans la revue » Cerveau & Psycho » de 2017, nous vivons des émotions, agréables ou désagréables, faibles ou intenses, près de 90 % de notre temps. Elles colorent nos pensées, alimentent nos relations sociales et influencent aussi bien notre motivation que nos décisions. Mais face à cette vie émotionnelle foisonnante, nous ne réagissons pas tous de la même façon. Les compétences émotionnelles – aussi connues du grand public sous le terme d’intelligence émotionnelle – correspondent à la façon dont nous identifions, comprenons, exprimons et écoutons, régulons et utilisons nos propres émotions, ainsi que celles des autres. Ces cinq atouts favorisent tant notre bien-être psychologique et notre santé physique que la qualité de nos relations sociales et notre performance professionnelle.
Il existe deux étapes principales pour développer l’intelligence émotionnelle :
- La prise de conscience de son propre fonctionnement émotionnel, de l’effet que l’on produit sur les autres et les conséquences qui en découlent.
- La prise de responsabilité sur la nécessité de changer, y trouver un intérêt plus important que le confort de conserver ses habitudes.
Afin de faciliter et d’accélérer la prise de conscience, il existe un diagnostic du quotient émotionnel puissant : l’EQ-i 2.0, inventaire développé par le psychologue et scientifique Reuven Bar-On.
L’EQ-i se présente sous la forme d’un questionnaire en ligne de 133 questions croisées auxquelles on peut répondre en auto-évaluation ou en 360°.
Le fonctionnement émotionnel apparaît par le biais de quinze compétences regroupées en cinq pôles, tous reliés les uns aux autres.
Le premier pôle est la perception de soi : la façon dont je me perçois se reflète dans la façon dont je m’exprime (expression individuelle), ces deux pôles produisent des effets sur les relations humaines ; ils affectent forcément la prise de décision et la gestion du stress… La roue illustre la dynamique et l’inter-connectivité de toutes les compétences.
Vous souhaitez en savoir plus sur cet inventaire ? Je vous en dis plus dans cette capsule vidéo.
Prêt(e) à explorer la singularité de votre intelligence émotionnelle et axes de développement ? Pour toute passation et/ou coaching, parlons-en ?