“Je crois que mon enfant est hypersensible ! J’aimerais bien qu’il puisse gérer son hypersensibilité pour qu’il n’en souffre pas. Il est plein de qualités, mais il réagit très fort à la maison ou à l’école et il va bien falloir qu’il s’adapte et rentre a minima dans le moule. J’ai peur que ça soit difficile pour lui, ça me chagrine de voir tout le potentiel qui est freiné à cause de cette hypersensibilité même si je vois bien aussi qu’il est si empathique et créatif !
Et puis pas évident d’entendre les uns et les autres dans la famille, à l’école ou dans nos relations dire qu’il est trop ceci ou trop cela. C’est vrai que parfois, je perds moi-même patience et ne le comprend pas toujours !
Bon, mais c’est vrai aussi que les chiens ne font pas des chats ! Je me reconnais bien dans ses réactions…
Alors en fait, comment l’accompagner au mieux ?
Je vois bien que ça peut être positif, mais ce n’est pas toujours évident !”
Ce type de témoignage et de questionnement, revient régulièrement en tant qu’accompagnante et formatrice. Et pourtant, pas de réponse toute faite !
La sensibilité et sensibilité élevée, même si elle regroupe des caractéristiques communes, revêt des formes multiples et ne peut se décorréler de nombreux autres pans constitutifs de la personne dans sa globalité (histoire de vie et perceptions de chacun, systémie familiale et liens transgénérationnels, autres caractéristiques spécifiques et parfois même d’ordre neurodéveloppemental).
Toutefois, oui, la sensibilité élevée s’accompagne.
Il ne s’agit pas de la gérer ou de la faire disparaitre, mais de mieux la connaître, pour mieux l’apprivoiser et mieux la faire exister.
Ainsi des pistes relatives à cette belle caractéristique peuvent guider parents et professionnels de l’éducation dans cette grande aventure qu’est l’accompagnement des enfants sensibles et hautement sensibles, à grandir et s’élever.
Oui, donner place à la sensibilité dans l’éducation, c’est permettre à ce beau potentiel qu’offre la sensibilité et la sensibilité élevée de se déployer dès le plus jeune âge et à tout âge.
L’une des premières étapes est de comprendre de quoi il s’agit
Et si vous (re)découvriez ce premier article qui répond aux 10 questions que l’on peut se poser le plus régulièrement ?
Une fois ces premières informations offrant quelques clés de compréhension et d’identification, on peut se demander si cela concerne bien son enfant, peut-être plusieurs de ses enfants, peut-être même soi en tant que parents.
Et surtout, concrètement, comment faire ?
Comment accompagner ses éventuelles vives réactions sensorielles ? Ses réactions émotives intenses ? Comment lui parler de ce sujet et d’ailleurs faut-il lui en parler ? Comment évoquer le sujet avec l’entourage ? Comment gérer les éventuelles situations en lien avec les apprentissages, en lien avec la fratrie, le couple parental ou tant que parent solo ? Comment prendre soin de ce soi en tant que parent, que l’on soit hautement sensible ou non ?
Cela en fait des questions ! Mais peut-être en avez-vous d’autres ?
Pour aller plus loin, je vous propose que nous explorions tous ces questionnements et pistes d’accompagnement dans le cadre de ce programme “Une pépite nommée haute sensibilité“. Pour en savoir plus :